Tristan et Isolde, de Richard Wagner est opéra créé en 1865, qui comporte trois actes. Wagner a composé cet opéra en hommage à l’amour qu’il portait à Mathilde Wesendock.
Continuer la lecture de Tristan et Isolde à l’Opera de Paris
Tristan et Isolde, de Richard Wagner est opéra créé en 1865, qui comporte trois actes. Wagner a composé cet opéra en hommage à l’amour qu’il portait à Mathilde Wesendock.
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Grande exposition dédiée aux périodes bleu et rose de Picasso (1901-1906), au musée d’Orsay. Continuer la lecture de Picasso, bleu et rose
L’exposition ENFANCE commence à l’extérieur du Palais de Tokyo. Devant l’entrée, se trouve une maison de poupée, reproduite à taille humaine, ouverte aux visiteurs. Puis on entre dans le Palais de Tokyo, où l’on trouve un bureau de poste, fait de grandes plaques de sucre colorées, nous plongeant, tels Hansel et Gretel, dans l’atmosphère d’un conte pour enfants.
On se trouve alors face à une mystérieuse statue de bronze (Kiki Smith, Standing nude, 2005) de la taille d’une jeune fille, mais avec des caractéristiques d’adulte, entourée de masques de fantômes muraux, en laine tuftée et colorés (Caroline Achaintre).
Il faut aussi évoquer l’œuvre de Megan Rooney, fresque immense, mêlant différentes couleurs et textures de peinture. La simplicité de la fresque a quelque de très enfantin, non dénué de poésie.
L’installation d’Ugo Rondinone présente de nombreux clowns dans une grande salle, placés dans différentes positions, tristes, pensifs, et las… Le déplacement par rapport à l’image du clown pose de nombreuses questions par rapport à nos habitudes, aux relations entre gaieté et mélancolie.
L’œuvre de Petrit Halilaj est l’une de celles qui m’a le plus touché. En reproduisant avec du métal les dessins faits sur les pupitres d’écoliers, l’artiste nous plonge dans l’esprit d’un enfant, dans ce qu’il pense, nous faisant voir les images qui passent dans son esprit.
Cette exposition était très complète, et d’une grande qualité, toutes les œuvres rejoignant, d’une manière ou d’une autre, le thème de l’enfance, dans une grande cohérence d’ensemble.
Cette exposition, au musée de l’Orangerie, m’a beaucoup plu parce qu’elle m’a paru pertinente dans les comparaisons d’œuvres proposées. L’exposition était très complète, le choix des œuvres intéressant car elles avaient une certaine ressemblance avec les derniers Monet.
Après avoir été mal perçu de son vivant, ce dernier Monet fut une source d’inspiration pour de grands artistes américains, tels Ellsworth Kelly, Jackson Pollock, Joan Mitchell, ou encore Sam Francis. On observe des effets de rapprochement et de ressemblance : en mettant les œuvres les unes à côté des autres, cela appelle le visiteur à la comparaison, les œuvres se complétant et entrant en résonance.
Ayant beaucoup travaillé sur la couleur, Monet est un artiste incontournable du tournant des XIXe et XXe siècles, inscrit bien sûr dans l’impressionnisme, mais ouvrant également des perspectives extrêmement nouvelles, au seuil de l’abstraction.
Exposition au Musée de l’Orangerie, jusqu’au 20 août.
Pour moi, Anish Kapoor est l’un des plus grands artistes contemporains. Né en 1954, il travaille sur la matière et la forme, le vide et le plein, le perceptible et l’invisible, avec une certaine perception de l’espace.
Dans cette exposition, il fait usage d’une représentation anatomique, à la fois précise, violente, et choquante. La couleur emblématique de son travail est ce rouge puissant et vif, représentant le sang en même temps qu’une image de la passion. Ce rouge est omniprésent dans cette exposition. C’est une réflexion autour de la création de la vie, avec une dimension provocatrice qui exprime le désir.
Cette exposition, Another (M)other, m’a paru bouleversante, car elle posait une vraie réflexion. Elle m’a plu car le travail d’Anish Kapoor reste l’un de mes préférés dans l’art contemporain.
Je vous conseille vivement d’aller voir chez Kamel Mennour, jusqu’au 21 juillet 2018, au 47 rue Saint André des arts, et au 6 rue du pont Lodi à Paris.
Cette exposition porte un message, un message concernant le futur de l’humanité. Il y est question de création, de destruction, de choc, de mémoire, et d’avenir. Elle nous rappelle la fragilité de l’homme et de la nature. Personnellement, j’ai trouvé cette exposition passionnante, recherchée et importante, par le message qu’elle portait. Voici quelques unes des œuvres qui m’ont touchées et montrent l’œuvre se met au diapason du monde, entre en résonance avec lui.
Shimabuku (The snow monkeys of Texas) : Des singes redécouvrent la neige. Il s’agit d’une question posée sur l’adaptation et la mémoire, et aussi peut-être un avertissement sur l’adaptation prochaine des animaux et des humains en raison des changements climatiques.
Christian Boltanski (Animitas). Avec cette œuvre, on entend comme un concert de voix, d’âmes, faisant penser aux arbres à vœux, avec des clochettes japonaises. Chaque tige porte comme un message, introduisant une réflexion sur la mémoire.
Sigmar Polke (Nachtkappe). L’œuvre de Sigmar Polke est créée à partir de produits chimiques ayant rongé la toile. Il s’agit de détruire la peinture pour créer une masse sombre aux échos romantiques. On apprend aussi que la création de cette œuvre n’est pas terminée car elle est appelée à se modifier avec le temps, en raison de la chaleur, de la lumière et de l’humidité…
Dan Flavin (Untitled). Son œuvre transforme l’espace et ses alentours par la lumière d’un néon qui se diffuse. Devant l’une de ses œuvres, on peut ressentir un sentiment d’apesanteur.
Matthew Barney (Water Cast 6) propose une réflexion sur les liens entre organique et minéral. Il s’agit d’un mélange de matériaux, qui donnent à voir l’explosion de la matière, l’explosion originelle résultant d’une rencontre entre deux éléments. S’agit-il d’une explosion de destruction ou de création ?
Cambrian Explosion de Pierre Huyghe renvoie aux mêmes questions. Il s’agit d’une référence à l’explosion cambrienne, qui a créé la vie des invertébrés. Sous cette pierre flottante, poreuse, se trouvent animaux qui se déplacent, et qui sont parmi les premiers habitants de notre planète. Il y avait également une vidéo (Human Mask) présentant un singe avec un masque de jeune fille, et s’inspirant du théâtre Nô japonais, avec une dimension post-apocalyptique.
La sensation de vide et de fragilité qu’inspire le Matisse exposé (Nu bleu aux bas verts) est la même que celle évoquée par L’homme qui chavire de Giacometti. Ces deux œuvres font voir une fragilité incroyable, une forme de suspens, qui peut nous faire penser que notre monde et l’humanité sont fragiles et que leur survie ne tient qu’à un fil.
Je vous conseille donc très vivement d’aller voir cette exposition qui m’a marquée, qui m’a touchée, relative à des thèmes qui font écho à nos problèmes écologiques et politiques. J’ai beaucoup apprécié cette exposition à la fondation Louis Vuitton de Paris (visible du 11 avril au 27 août).
Ce ballet de Ravel, chorégraphié par Benjamin Millepied, et scénographié par Daniel Buren, exprime pour moi la simplicité, la légèreté et la pureté.
Il traduit le sentiment de l’amour derrière les formes et les couleurs des œuvres de Buren. Les jeux de lumière et d’ombre laissent voir au spectateur une œuvre derrière une autre, permettant différents points de vue. Les personnages dansent autour de ces panneaux transparents et colorés. Ces danseurs, ces notes, ces couleurs, exhalent ensemble un véritable sentiment de grâce.
Je vous conseille vivement de découvrir ce ballet à l’Opéra Bastille, jusqu’au 24 mars 2018.
Nous entrons cette année dans le centenaire de la mort de Debussy (25 mars 1918).
Le symbolisme de sa musique rompt avec le classique, et vise à suggérer des images. La lenteur évoque comme un silence dans la musique. C’est un temps de sérénité et de pureté intérieure. Sa musique est comparable à la mer. Elle peut se faire calme, apaisée, mais également, par moments, prendre une dimension immense. Elle est aussi profonde. Ce sont les raisons pour lesquelles sa musique continue de m’émouvoir, parce qu’elle est intemporelle.
J’ai choisi d’illustrer cet article avec La Vague de Hokusai car elle figure sur l’édition originale de La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre (1905).
Une belle exposition sur Irving Penn. C’est une exposition aux portraits pénétrants dotés d’une personnalité touchante. Cet artiste est pour moi majeur dans la photographie car ses œuvres excellent dans les volumes et les jeux de lumière, ce qui donne un résultat intéressant, unique, et incroyable. À mon sens, c’est un photographe représentatif du XXe siècle. Il a ainsi réalisé une série sur des personnalités majeures de ce siècle. J’ai aimé cette exposition parce que ces photographies sont vivantes et pour certaines mystérieuses, grâce aux postures des sujets photographiés. Ils sont véritablement mis en scène par l’artiste et c’est ce qui me plaît dans son œuvre.
Irving Penn au Grand Palais (du 21 septembre 2017 au 29 janvier 2018).
Coup de cœur pour Camille Henrot!!
Un génie unique, dans la simplicité des traits dans lesquels on trouve, une force comparable aux œuvres de Matisse. Une exposition touchante car nous pouvons nous voir dans certaines de ces œuvres. Ces chefs-d’œuvres m’ont ému car ils m’ont fait ressentir Un sentiment très personnel et inexplicable. J’ai découvert cette artiste il y a trois ans dans une foire d’art et le coup de cœur était déjà là.
« Days are Dogs »au palais de Tokyo par Camille Henrot.Un passage obligatoire à cette exposition.