Thomas Houseago au Musée d’art moderne de la Ville de Paris

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Monumentales, puissantes et fragiles, voici les mots que j’utiliserais pour décrire les œuvres de l’artiste britannique Thomas Houseago. Cette exposition au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris est intitulée « Almost human ».

Dans les oeuvres de Thomas Houseago j’ai vu des inspirations, des ressemblances à certaines œuvres de Rodin, de Brancusi et même de Picasso. »L’homme qui marche » de Thomas Houseago, dans la deuxième salle de l’exposition, a des similarités avec « l’homme qui marche » d’Auguste Rodin, en faisant référence à l’homme musclé et à l’énergie.

« Walking Man »

Dans son travail il y a aussi de nombreux points communs avec le travail de Constantin Brancusi. Parallèlement on trouve cette relation avec l’architecture et l’espace. De plus le travail des socles s’apparente aux supports de Brancusi : comme par exemple ici dans « Untilted (Egg) ».Je remarque que le socle est souvent essentiel à la création de l’œuvre chez Thomas Houseago.

Untilted (Egg)

Dans « Fractured Face for MEF » on retrouve les traits du cubisme développé en premier par Pablo Picasso et Georges Braque au début du XXe siècle. Ce que j’aime dans ce portrait, c’est le jeu des traits et des formes, la structure du visage mais aussi les couleurs.

« Fractured Face for MEF »

J’ai aimé cette exposition, car elle m’a touché et ému. Cette approche à la matière est très vivante car on y perçoit le mouvement. Certaines œuvres sont immenses avec des traits humains presque chaotiques. L’exposition tourne autour de la figure humaine, qu’elle soit abstraite ou plus réaliste. Ces oeuvres sont puissantes mais aussi fragiles, elles dénoncent la nature humaine. C’est cette approche au corps humain que j’ai particulièrement aimée.

« Rattlesnake figure »
« Serpent »