Ce ballet de Ravel, chorégraphié par Benjamin Millepied, et scénographié par Daniel Buren, exprime pour moi la simplicité, la légèreté et la pureté.
Il traduit le sentiment de l’amour derrière les formes et les couleurs des œuvres de Buren. Les jeux de lumière et d’ombre laissent voir au spectateur une œuvre derrière une autre, permettant différents points de vue. Les personnages dansent autour de ces panneaux transparents et colorés. Ces danseurs, ces notes, ces couleurs, exhalent ensemble un véritable sentiment de grâce.
Je vous conseille vivement de découvrir ce ballet à l’Opéra Bastille, jusqu’au 24 mars 2018.