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Le monde de l’art à l’heure des élections présidentielles américaines !

Alors que les Etats-Unis se trouvent sous haute tension à la veille des élections présidentielles, le monde de l’art réagit et encourage à voter. Les réseaux sociaux sont aujourd’hui un moyen majeur de propagande politique où depuis quelques semaines, plusieurs artistes, galeries et personnalités du monde de l’art incitent à voter par correspondance. Cette vaste croisade en faveur du vote anticipé a été récompensée par ses efforts alors que ce-dernier bat un record historique car environ 50 millions de citoyens (soit 36,5 % de la population américaine) y ont participé. Dans le milieu de l’art on comprend vite qui est le favori.



Artists for Biden est une enchère caritative en ligne qui a eu lieu entre le 2 et 8 octobre. L’origine de cette initiative remonte à cet été quand l’équipe du candidat démocrate a alors contacté le galeriste David Zwirner avec l’idée en tête. Ce dernier dira plus tard:  » Je veux faire tout ce que je peux pour soutenir Joe Biden ». Plus de 100 artistes ont donné des œuvres tels que: Jeff Koons, Ed Ruscha, George Condo, Richard Serra, Ellsworth Kelly, Cindy Sherman…

Jeff Koons « Flag », 2020

De la façade du Detroit Art Institut, à des camions et bus aux quatre coins des Etats-Unis, passant par des pancartes sur l’autoroute et les façades de théâtre, Jenny Holzer appelle les citoyens à voter. L’ artiste américaine née en 1950, est célèbre pour les installations à base de texte où elle n’hésite pas à faire part de son engagement au spectateur qui peut être un simple passant. En effet, l’artiste a lancé depuis quelques semaines une campagne quasi publicitaire incitant le spectateur à participer aux élections présidentielles.

A chaque élection américaine, après avoir déposé le scrutin dans l’urne on remet au votant le fameux sticker « I voted » comme preuve de leur bonne conduite en tant que citoyens. Cette année le New York magazine a réuni 48 artistes qui ont composé chacun leur sticker comme Kaws, David Hammons, Cindy Sherman, Barabra Kruger…

L’image mise en avant est un tableau de Ed Ruscha qui est exposé dans l’entrée du Brooklyn Museum. Je trouve qu’elle illustre bien la situation tendue ainsi que la division qui règne aux Etats-Unis.




Izumi Kato: rencontre et interview

L’œuvre d’ Izumi Kato se démarque avec ses créatures à la fois humanoïdes et surnaturelles aux empreintes d’extraterrestres. L’artiste japonais (né en 1969) travaille différentes matières : toiles, bois, tissus, pierres …dont la variété surprend le public. Mais la diversité de ses créations ne se trouve pas seulement dans les techniques mais aussi dans les personnages. Leur taille, leurs couleurs, leur composition, leur genre, leur position, leur forme varient et rendent unique chaque créature. Tout en étant mystérieuses, un sentiment de bienveillance se diffuse de ces créatures grâce à la vivacité de leurs couleurs et à la pureté de leurs traits. Ces personnages émettent une force spirituelle qui leur donne une dimension quasi religieuse.



Izumi Kato réinvente le portrait avec ses propres caractéristiques telles que la façon de joindre le nez et la bouche, l’absence de pieds et de doigts ou encore ses yeux larges et ronds. Il y a dans son travail des ressemblances, comme des inspirations à l’art primitif.

La religion et la spiritualité sont elles une source d’inspiration pour vous ?

 » Il se trouve que ma région natale au Japon est le département du Shimane. Il subsiste dans cette région toutes sortes de religions tout à fait ancestrales. Tout naturellement on peut affirmer que je suis influencé par ces styles de vie et également par ces religions. Toutefois ce n’est pas à des fins explicatives que je réalise mes œuvres.  Je pense que toutes les informations, par exemple comment j’ai été élevé, quelle a été mon éducation, toutes ces choses là sont insufflées dans mes œuvres ». 

Est ce que vous croyez aux esprits et aux êtres magiques?

« En effet, croire à l’existence d’une multitude de divinités, ou bien qu’il existe toutes sortes de fantômes. J’ai été élevé dans un terroir de ce type, dans une région qui a ces croyances là. Alors tout naturellement, je peux imaginer que j’ai été influencé par ce types de pensées ». 

Quand on regarde votre travail on remarque que la couleur est très importante pour vous. Qu’en pensez-vous ?

« En tout cas, tout ce qui est peinture est important, à savoir la couleur, la forme.Tout ce qui est utilisé l’est aussi. On  ne peut pas dire que tel ou tel élément est plus important que les autres. Tout est important ».

De quoi voulez vous qu’on se souvienne en particulier ?

« Tout ce qui est peinture. Mon point de vue est que je souhaite que le public puisse les contempler à leur guise, librement. Plutôt que de réfléchir sur ce qui m’a attiré dans mon travail créatif. Ce qui est le plus important est de s’assurer qu’une pensée vient à l’esprit de celui qui regarde mon travail. »




La Photographie en deuil, Peter Beard disparu

Au matin du 19 avril 2020, j’ai appris avec tristesse le décès du photographe animalier Peter Beard, laissant l’art d’immortaliser, dans le deuil. Disparu pendant près de trois semaines, à 82 ans, son corps est retrouvé inerte, dans la forêt, en pleine nature proche de sa résidence de Montauk aux Etats-Unis. Sa famille, dans le communiqué de presse faisant suite a sa disparition, a par ailleurs précisé : « Il est mort là où il vivait: dans la nature ».



Dès mon plus jeune âge, la nature, les animaux me fascinent et la découverte de l’oeuvre de Peter Beard, où la faune est mise au premier plan, m’a tout de suite attiré . Il travaillait avec le collage, les couleurs, du sang, des écritures, tout cela aboutissant à une sorte de journal. De ses oeuvres dégagent une puissance, un mouvement, de la vie.

Il était aussi témoin et engagé pour la cause climatique, il a souligné l’horreur du braconnage et a photographié illégalement la mort de milliers d’éléphants causée par une sécheresse. Je voulais dans cet article lui rendre hommage.

Peter Beard est né en 1938 à New York. Dès son plus jeune âge, il affirme son amour pour la nature. Il découvre la photographie grâce à sa grand-mère qui lui offre son premier appareil photo et constitue méticuleusement un journal, habitude qu’il garda tout au long de sa vie. À dix-sept ans il effectue un voyage qui changea sa vie, sa première découverte avec l’Afrique. Plus tard, Il étudia l’histoire de l’art à Yale. En 1962, Peter Beard s’installe au Kenya et achète une maison, Hog Ranch.

Peter Beard with Minor the bushbaby at Hog Ranch, 1968

Quelques temps plus tard, il va étudier les éléphants et les rhinocéros. L’une des choses les plus importantes de son travail est pour moi, The End of the Game, l’un de ses ouvrages qui révèle la disparition de plus de trente-cinq mille éléphants suite à la sécheresse, qu’il définit comme l’asphyxie des terres et celle de la diversité de la nature. Il disait que les éléphants étaient plus similaires à l’homme qu’aucun autre animal, que comme l’homme ils avaient mangé leur habitat, l’avaient piétiné et ils étaient morts sans que l’homme ne comprenne ce message.

Quel écho avec aujourd’hui !




Georg Baselitz, chez Thaddaeus Ropac à Paris

Cette exposition de Georg Baselitz à Pantin chez Thaddaeus Ropac, intitulée Time est entièrement dédiée à sa femme, Elke. Ces nouvelles oeuvres montrent une réflexion sur le passage du temps, ainsi que sur le vieillissement. Dans ces portraits, les corps sont portés vers une grande simplicité. Par leur taille, ils revêtent une apparence divine et semblent flotter, suspendus dans l’espace. En les regardant, une question m’est venue à l’esprit, celle de savoir s’ils apparaissent ou disparaissent. Certains de ces corps, fragiles mais néanmoins en parfait équilibre sont couverts d’une pulvérisation de peinture, qui amplifie leur air magique, intensément mystique.






Visite de la fondation Carmignac

La Fondation Carmignac est située sur l’île de Porquerolles en France, y sont exposées les oeuvres d’Edouard de Carmignac, son fondateur. Ce lieu est impressionnant de par son architecture provençale et moderne à la fois, qui met en valeur la lumière mais également pour son parc exceptionnel dans lequel nature et art ne font qu’un. L’ile n’a pas été choisie au hasard, »Comme dans tout mythe ou voyage initiatique, la traversée vers l’île est toujours un double mouvement, l’un physique, l’autre mental. Il s’agit de passer sur l’autre rive. » voici les mots d’Edouard Carmignac son directeur. Pour le reste je vous laisse découvrir vous même ce voyage qui débutera une fois, vos chaussures retirées…..



Cette année la fondation présente une exposition intitulée « La Source ». Pourquoi  » La Source »? Cette exposition met en valeur « la source » de la collection, »Lewis Carroll’s Wunderhorn » de Max Ernst qui est la première oeuvre acquise par Edouard Carmignac, mais aussi l’énergie créatrice présente dans certaines oeuvres. Fabrice Hyber a créé pour l’occasion un wallpainting en mettant au coeur de cette grande fresque cette première acquisition .

« De l’un l’autre », wallpainting de Fabrice Hyber avec au centre Lewis Carroll’s Wunderhorn » de Max Ernst

Voici quelques oeuvres que j’ai appréciées:

« One hundred fish fountain » de Bruce Nauman. Quatre vingt dix sept poissons sont suspendus dans les airs en face de nous comme s’ils flottaient ou qu’ils nageaient dans les airs. Cette oeuvre de l’artiste américain est spectaculaire, tant visuelle que sonore et illustre un souvenir d’enfance. De l’eau jaillit de chaque poisson ce qui résulte en un bruit de cascade. Cette oeuvre laisse le spectateur réflechir sur le cycle de la vie et le temps. J’ai trouvé que regarder cette oeuvre en mouvement était une vraie expérience.

« One hundred fish fountain » de Bruce Nauman

« Beethoven’s Trumpet (With Ear) Opus # 133 » est le titre de l’installation de John Baldessari. Cette oeuvre invite le visiteur à parler dans le sonotone du compositeur malentendant pour entendre l’une des dernières symphonies qu’il a composées pourtant presque sourd. Comme nombreuses des oeuvres de l’artiste américain, cette installation fait preuve d’humour dans la disproportionnalité de l’oreille, tout en jouant avec le paradoxe du musicien qui écoute mais qui n’entend pas, mais aussi celui du musicien qui compose sans entendre. J’aime beaucoup le travail de John Baldessari pour ses collages, ses oeuvres narratives et sa poésie.

« Beethoven’s Trumpet (With Ear) Opus # 133″de John Baldessari

« Not yet tilted » est le nom de l’œuvre monumentale de Miquel Barceló, qui a pour inspiration ses plongées. Avec cette création l’artiste espagnol nous plonge dans les abysses. Cette toile immense nous offre une vision des fonds marins de l’ile de Porquerolles. Créée avec de la résine sur une toile, cette oeuvre fait penser aux fresques préhistoriques, retrouvées dans des grottes, pour ses formes primitives et son relief ce qui rend l’oeuvre mystérieuse. Dans ces fonds marins de Miquel Barceló, on ressent le mouvement, comme une danse, et de la poésie dans un écosystème marin pourtant fragile.

« Not yet tilted » de Miquel Barceló

« Grüner Strich » de Gerhard Richter est une toile impressionnante. Tout d’abord on voit une peinture extrêmement colorée, pleine de vie, de mouvement par des coups de pinceaux violents. En plein milieu de cette oeuvre on observe ce trait vert puissant qui attire notre attention. Ce que j’aime dans cette toile c’est cette liberté qui amène à l’oeuvre une énergie et une fougue créatrice.

« Four Seasons » est le nom des quatre sculptures d’Ugo Rondidone. Chacune d’entre elles représente une des saisons de l’année. Ces grandes têtes argentées sont enfantines, elles sont toutes munies d’une expression différente. Ces curieuses et amusantes sculptures peuvent faire penser aux masques d’art primitif. Entourées d’oliviers, ces idoles créent un espace quasi religieux comme si elles étaient des divinités.




Thomas Houseago au Musée d’art moderne de la Ville de Paris

Monumentales, puissantes et fragiles, voici les mots que j’utiliserais pour décrire les œuvres de l’artiste britannique Thomas Houseago. Cette exposition au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris est intitulée « Almost human ».



Dans les oeuvres de Thomas Houseago j’ai vu des inspirations, des ressemblances à certaines œuvres de Rodin, de Brancusi et même de Picasso. »L’homme qui marche » de Thomas Houseago, dans la deuxième salle de l’exposition, a des similarités avec « l’homme qui marche » d’Auguste Rodin, en faisant référence à l’homme musclé et à l’énergie.

« Walking Man »

Dans son travail il y a aussi de nombreux points communs avec le travail de Constantin Brancusi. Parallèlement on trouve cette relation avec l’architecture et l’espace. De plus le travail des socles s’apparente aux supports de Brancusi : comme par exemple ici dans « Untilted (Egg) ».Je remarque que le socle est souvent essentiel à la création de l’œuvre chez Thomas Houseago.

Untilted (Egg)

Dans « Fractured Face for MEF » on retrouve les traits du cubisme développé en premier par Pablo Picasso et Georges Braque au début du XXe siècle. Ce que j’aime dans ce portrait, c’est le jeu des traits et des formes, la structure du visage mais aussi les couleurs.

« Fractured Face for MEF »

J’ai aimé cette exposition, car elle m’a touché et ému. Cette approche à la matière est très vivante car on y perçoit le mouvement. Certaines œuvres sont immenses avec des traits humains presque chaotiques. L’exposition tourne autour de la figure humaine, qu’elle soit abstraite ou plus réaliste. Ces oeuvres sont puissantes mais aussi fragiles, elles dénoncent la nature humaine. C’est cette approche au corps humain que j’ai particulièrement aimée.

« Rattlesnake figure »
« Serpent »



Visite du musée Saint Laurent de Marrakech

Yves Saint Laurent est né en 1936 à Oran. En 1954, il quitte l’Algérie puis entre chez Christian Dior. Il va apprendre à ses côtés durant plusieurs années, jusqu’à la mort de Dior en 1957. C’est alors que Yves Saint Laurent lui succède à seulement 21 ans. Pendant ses années d’apprentissage, Christian Dior lui a fait confiance, et a su reconnaître que le jeune homme était doté d’un «immense talent ». Le 30 janvier 1958, Saint Laurent présente sa première collection chez Dior. C’est une réussite totale : il fait succès et devient alors une célébrité dans le monde de la mode. Il réalisera au total six collections chez Dior avant d’être licencié de la prestigieuse maison en 1961.  Plus tard, Saint Laurent, avec l’aide et le support de Pierre Bergé, décide de créer sa propre maison de couture.



Yves Saint Laurent et Pierre Bergé se rendent à Marrakech en 1966, où ils y achètent une maison. Ils achèteront le Jardin Majorelle et la villa voisine. Le Maroc devient pour le couturier une source d’inspiration inépuisable où il y dessinera de nombreuses collections. En effet, Marrakech est une source de lumière et de couleurs à ses yeux. Dans son travail inspiré du Maroc, on y constate des touches berbères, dévoilant alors la grande influence du pays sur ses inventions. 

Le musée Yves Saint Laurent de Marrakech est une œuvre architecturale extraordinaire. Il contient aujourd’hui une collection de robes, de vêtements et de bijoux exceptionnelle, ainsi qu’un grand nombre de dessins et de photos de mode. Le Jardin Majorelle témoigne aussi des couleurs et de la lumière qui ont pu inspiré Saint Laurent au cours de ses années à Marrakech. 

J’ai choisi de parler du musée Saint Laurent de Marrakech ainsi que du couturier car son travail m’a transporté. Selon moi, Yves Saint Laurent incarne la parfaite rencontre entre l’art et la mode. Non seulement Yves Saint Laurent a créé et dessiné des vêtements d’une créativité hors du commun qui s’apparentent complètement à des œuvres d’arts, mais il a aussi été puisé directement ses thèmes et inspirations pour ses collections dans le monde de l’art. Par exemple, un grand nombre de ses collections rendent hommage à de nombreux artistes comme Mondrian, Braque, Picasso, Matisse, Van Gogh, etc.  A travers les retranscriptions de ses collections, j’ai vu défiler sur un podium tous les plus grands tableaux des plus grands artistes. Son travail m’a profondément touché puisqu’il fait venir à la vie des œuvres que j’admire et qui me touchent.  

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Robe Mondrian

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Robe/Cape en hommage à Picasso

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Robe/cape en hommage à Braque

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Robe en hommage à Matisse

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Dessin d'une robe en hommage à Picasso

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Jean Michel Basquiat (à la Fondation Louis Vuitton)

Jean Michel Basquiat (1960-1988)

Ce peintre américain est pour moi un artiste majeur du XXe siècle. Il exprime dans ses toiles avec force et violence de nombreux sujets dont la ségrégation raciale…

Ses œuvres sont complètes, elle peuvent contenir inscriptions, dessins et sont souvent exécutées sur des matériaux comme des planches de bois ou du tissu. Ce qui est exceptionnel dans cette exposition, c’est que les œuvres exposées sont majoritairement issues de collections privées. Il est donc très rare de les voir réunies. On y découvre aussi sa collaboration avec Andy Warhol, ce qui n’était cependant pas ma partie préférée de cette belle exposition. Ses tableaux sont vivants grâce à leurs couleurs.

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Joan Miró au Grand Palais

« Le tableau doit être fécond.
Il doit faire naître un monde. » (
Joan Miró, 1893-1983)

Une rétrospective exceptionnelle consacrée à Joan Miró, au Grand Palais. Ce génie est un visionnaire et, plus que tout, un poète.
Il est né à Barcelone en 1893 et est attaché aux traditions espagnoles, surtout dans ses premiers travaux. Ses œuvres sont simples, imaginatives et touchantes. Je suis particulièrement sensible à son travail car il inspire le rêve et la poésie.
Ses œuvres créent un monde, une atmosphère.

L’œuvre Bleu II  fait penser à une partition de musique, ce qui lui donne une forme de lyrisme. Dans ses peintures, on peut  constater une sorte de liberté. Miró est un surréaliste qui, pour sa part, exprime gaité et beauté. Son travail est enfantin, léger  et musical.

« Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème. »

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Tristan et Isolde à l’Opera de Paris

Tristan et Isolde, de Richard Wagner est opéra créé en 1865, qui comporte trois actes. Wagner a composé cet opéra en hommage à l’amour qu’il portait à Mathilde Wesendock.

C’est l’histoire d’un amour pur mais impossible, une œuvre consacrée à l’amour et à la mort, un hommage à la vie elle-même.

L’argument de la pièce est magnifique, montrant un amour parfait, exigeant de nombreux sacrifices. L’opéra était sublime, dans une mis en scène très simple, d’une simplicité rappelant l’amour de Tristan et Isolde, accompagnée par la beauté et la force de ces vidéos de Bill Viola, toujours en liaison avec l’histoire, avec cette histoire d’amour poignante, pure, vraie, et poétique. Deux thèmes étaient souvent présents dans ces vidéos : le feu, et l’eau, tous deux symboles de la pureté, le feu représentant notamment la passion et la violence.

Chaque vidéo est une œuvre d’art, accompagnée par la puissance des chants et de la musique, reprenant le projet de Wagner qui était celui de l’art total, associant le visuel et l’auditif.